Bell&Ross
Vintage 126

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Voici le temps de remettre la main à la pâte. Cent fois, tu te remettras à l'ouvrage ...

La première série de photos de cette montre vous avait plu. C'était la première fois que je déboitais un mouvement pour le prendre en photo et m'affranchir des saphirs. Entre temps, 2 Vénus sont passés sous mon objectif, un éclairé par une lumière artificielle,  l'autre par le soleil. J'ai un faible pour ces couleurs et le rendu de matière. Du coup, la série de la 126, manquant de netteté, me laissait un goût d'inachevé. Ca tombait bien, j'avais terriblement envie de refaire des photos.

Le soleil de Bretagne était là, doux, océanique, et même davantage... Car la belle a à présent deux nouveaux attraits.

...

mais pas tout de suite ...

 

et pourquoi pas des noix et des masques corréens comme décor.
Rien que pour le plaisir des yeux.

 

 

Le 7750 est un mouvement assez épais, le dessin des cornes épouse naturellement la courbure du poignet,
ce qui rend la montre très agréable à porter.

La courbe de son saphir donne une impression remarquable de pureté, de douceur.

 

 

L'intégration de la date est simplement parfaite. le chiffre 5 donne tout naturellement sa place au guichet de la date, profondément implantée. Cette fonction date est ainsi encore plus discrète, et préserve totalement
l'équilibre et la symétrie de cette 126.

 

 

Temps de pose limite pour un film argentique. Réciprocité, quand tu nous tient.

 

 

Ces guichets couleur ivoire, quelle gueule, cette montre !
On se rapproche du nombre PHI, tant l'équilibre est parfait.

 

première surprise à présent ... les petites aiguilles ...

Bleuies.

Ne cherchez pas, la montre d'origine a des aiguilles noires (voir dans la revue précedente), qui lui vont très bien du reste. Mais bleuies, elles sont encore plus belles.

Par contre, allez capter le bleu des aiguilles sans reflet. L'enfer. Je ne disposais pas d'un ciel parfaitement uniforme, ou d'un joli ciel de neige. Le plus simple et le plus efficace était de s'affranchir du verre protecteur, donc de déboiter le mouvement et le cadran. De plus, je gagnais ainsi en qualité de détail. Enfin, quel plaisir d'être si proche de l'objet.

 

Allons au plus près du cadran à présent. Plus loin que l'oeil nu.

 

Index principaux généreusement chargés en matière luminescente.

 

 

Gros plan sur les deux principaux éléments de la symétrie de cette montre :

 

Petite seconde et cadran guilloché.

 

 

compteur des minutes chrono et cadran guilloché.

 

Le 6 et le 12 font écho aux deux petits cadrans, la quadrature est résolue. La date ne vient pas perturber l'équilibre.

 

 

Deuxième surprise : du côté du mouvement ... 

un rotor personnalisé :  découpe, anglage, côtes de Genève et gravure.

 

merci à Michel pour le rotor brut, à Néo pour le dessin, et Eric pour la réalisation et pour sa patience.

 

Un film argentique trop vieux dont les couleurs ont viré,
une lumière du jour basse sur l'horizon ...
beaucoup de douceur.

 

 

On est loin d'une photo technique.

 

 

Changement d'angle, de diffuseur, certainement même de pellicule !
On retrouve des teintes plus naturelles. Mais l'éclairage reste caressant.

 

 

 

A présent, affranchissons nous aussi du fond, ce qui permet tous les angles.

 

 

 

 

 

 

 

 

Coeur et marteau ...

 

 

 

 

rubis d'échappement ...

 

 

 

piton de spiral

 

 

Came éclipsée

 

 

 

 

 

Découpé à la scie, anglé à la lime, gravé numériquement

 

 

 

 


Au plus près de la matière et des pixels du scan.
Juge implacable.

 

 

 

Je vous promets une troisième série du mouvement, plus technique et plus numérique, à condition que Nikon le veuille.