Gousset INVAR

J'ai récupéré cette montre de pocau décès de ma mère en 95. Je la trouvais belle et je ne l'ai pas vendue. Mais ne prêtant pas plus d' intérêt aux montres, elle est restée jusqu'en 2001 dans le fond d'un tiroir.

 

La boite et les différents couvercles sont en or 18 Cts.
Une pression sur le petit bouton de la couronne ouvre la boite, et laisse apparaître le cadran. J'ai récemment fait polir le boîtier, mais ce métal est fragile et tout frottement le raye rapidement.

 

Lorsque mon intérêt pour les montres m'a pris, j'avais oublié l'existence de cet objet de famille, appartenant certainement à mon grand-père.


C'est ma douce qui me l'a sortie du tiroir, j'en fut ravi.

 

 

Quelques tours de couronne et la voilà qui repart. Elle se mit vite à tourner à +/-3 secondes/jour. Certes, elle restait bien à plat, ses seuls mouvements étaient quand je la prenais dans la main pour la regarder sous toutes ses facettes.

 

 

Le mouvement est à présent désolidarisé de la boite. J'ai ainsi plus de lumière sur le balancier.

 

 

Le degré de finition est loin de ce qu'on peut admirer dans des montres d'exception, mais il a l' intérêt de montrer le travail qui a été fait, au point de deviner l'outil avec lequel il a été réalisé.

 

Emile SPIERER m'a fait remarquer que le balancier est bi-métallique ( une face de couleur dorée, l'autre métal). Cela permet que la dilatation d'un métal soit compensée par l'autre, et de ce fait le balancier garde ses spécificités physiques (taille, centre de gravité>>équilibrage)

 

détail sur l'empierrage.

 

le balancier sous différents angles.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les aiguilles mériteraient bien une petite restauration.
En acier, il est assez facile de les bleuir,
après leur avoir rendu une surface bien lisse.

 

 

 

Voici enfin un lien très interessant sur ce matériau qui est l'Invar.
http://web.montrespassion.ch/index.cfm?rub=77
Merci Emile